Le Certificat interdisciplinaire et interuniversitaire en Justices Transitionnelles a officiellement ouvert ses cours en présentiel le 19 mai 2025, après une première phase à distance entamée le 27 janvier de la même année. Organisé en Belgique, ce programme académique réunit des professionnels, chercheurs, juristes et acteurs de terrain venus du monde entier, engagés dans la quête de justice, de mémoire, de vérité, de réparation et de réconciliation dans des sociétés marquées par des conflits ou des régimes autoritaires.
C’est dans ce contexte que Me Thérèse Ghislaine ESSOMBA BEYALA, avocate au Barreau du Rwanda et Managing Partner du cabinet Kigali Attorneys, participe avec honneur et engagement à cette formation d’exception, qui se veut à la fois un cheminement académique rigoureux et une immersion profondément humaine.
UN DEBUT SOLENNEL A LA MEDAA
La transition vers l’enseignement en présentiel a été marquée par une leçon inaugurale solennelle dans les locaux prestigieux de La Maison Européenne des Autrices et des Auteurs (MEDAA) à Bruxelles. Ce moment fort a été précédé par une visite pédagogique du Musée royal de l’Afrique centrale (Africa Museum), sous le thème « Décolonialité des musées », guidée par F. MAKANGA. Cette exploration a ouvert des perspectives critiques sur les enjeux de mémoire, de représentation et de justice historique, en lien direct avec les objectifs de la justice transitionnelle : reconnaître les souffrances du passé pour mieux construire l’avenir.
L’après-midi s’est poursuivi avec les interventions croisées de Ch. BLUARD et Ch. CHIZA, abordant les dimensions contemporaines et multidisciplinaires des processus de transition, entre enjeux juridiques, politiques et culturels. La journée s’est clôturée par une réception conviviale à la MEDAA, symbole de l’esprit de dialogue, de rencontre et de co-construction qui anime ce programme.
UNE FORMATION IMMERSIVE JUSQU’AU 10 JUIN
Jusqu’au 10 juin, les enseignements se poursuivront en présentiel avec des modules intensifs, des discussions critiques et des ateliers pratiques autour de thématiques aussi diverses que la justice réparatrice, les commissions vérité, la justice pénale internationale, la mémoire collective, la décolonisation du droit, ou encore les formes locales de justice et de guérison. À l’issue de cette période, une évaluation générale marquera la fin des cours.
Le programme se poursuivra jusqu’en août avec le dépôt des Travaux de Fin d’Études (TFE), permettant à chaque participant de réfléchir en profondeur à une problématique spécifique en lien avec son parcours et son contexte professionnel.
UNE AVENTURE INTELLECTUELLE ET HUMAINE
Pour Me Thérèse Ghislaine ESSOMBA BEYALA, ce certificat représente bien plus qu’un simple apprentissage académique. Il s’agit d’un voyage intellectuel, culturel et humaniste dans l’univers complexe de la justice transitionnelle. Un retour dans le passé, parfois douloureux, mais nécessaire pour envisager la réparation, la reconstruction et la guérison des peuples et des États. Cette immersion renforce son engagement professionnel en faveur de la paix, de la justice et de la dignité humaine, valeurs cardinales au cœur de ses diverses actions.
À travers cette expérience, elle rejoint une communauté internationale d’acteurs du changement, œuvrant pour des sociétés plus justes, inclusives et réconciliées avec leur histoire.
Le Certificat en Justice Transitionnelle s’inscrit comme une réponse académique aux défis contemporains des sociétés post-conflits. Il forme des praticiens outillés pour intervenir avec éthique, sensibilité culturelle et rigueur scientifique dans les processus de mémoire, de réparation et de justice.






















Add a Comment